1. |
Concorde
02:19
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Tu peux m’voir
Parler à des ombres
Dans un bar de Paris
Dans un bar de Londres
Sous un clair de lune exactement
J’brûle un quart de clope
Qu’est ce que tu veux qu’j’y fasse aux pôles qui fondent
Moi j’suis pas garde-côte
Je vis chaque seconde exactement
Tu peux m’voir
Prêt à en découdre
Pour de l’argent pour un regard de travers
Comme un coup de foudre, très court est mon trajet
Lumière au bout d’un couloir ombragé
Et j’m’étonne de tout vouloir embraser
Tu peux m’voir
Dans des allées sombres
Sous un clair de Lune exactement
L’âme en All Access
Gomme à malaxer
Un bel accent pour chanter
Should I Stay or Should I Go
L’écho me répond « Sorry Can I Go ?! »
État d’choc
Comme après la danse de possession
Mon visage et la couleur des tank en superposition
Si c’est l’bon time aux avant-postes l’avion plane et tout concorde
Sous ce clair de lune exactement
Tu peux m’voir
Déposer des fleurs
Sur une tombe orange
Ou fixer des feux mais
J’suis pas garagiste
Ni pompier ni rappeur
Ni à priori batteur mais
J’sais battre à la mesure de l’enfer
Sous le clair de Lune exactement
Tous les jours un nouveau masque
Ma vie c’est le Comic Con
Partition Rich Homie Quan
Lyrics Emily Dickinson
L’iris embuée par Gin Lipton
Sous le bob un trois lames Wilkinson
J’ai la maladie des gens qui s’aiment
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2. |
New York Times
03:30
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Quand on est seuls sous la pluie
Que y’a plus d’iOs
Que pour nous la grande cuisine
C’est -pain de mie mayonnaise-
Et c’est pas Maman Brigitte
Qui va nous sauver les fesses
C’est pas qu’elle en a rien à carrer
C’est la faute au prix du mètre
Vu
Ma photo ready-made
Un dodo dossier de presse
Précieux comme l’or et l’hymen
Se baigner dans la Semaine
Un jour à la chaîne de montage
J’rêvais des chaînes de montagne
J’ai regardé les falaises
Là j’ai compris qu’il fallait
Nouer entre eux nos lacets
S’laisser couler dans un Larsen
C’était écrit sur le papier
Avant qu’on sache lire le papier
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
C’est nous les enfants sans goût
C’est nous les gens dans l’image
C’est nous qu’on sait pas écrire
Mais qu’on fait des autographes
On travaille chez Chronopost
Ou chez Arcelor Mital
Tout ça pour coffrer 20 billes
Dans la p’tite boîte en métal
Et qu’on a passé 20 piges
À attendre Papa Legba
Sentiments sous les tuniques
Si je t’aime j’te l’dirais pas
Déjeuner sur l’herbe étrange
Dans les jardins de béton
Partis de plus bas qu’nos tailles
Aujourd’hui je suis sûr que
Nouer entre eux nos lacets
S’laisser couler dans un Larsen
C’est mieux qu’anoter le papier
Parce qu’on peut brûler le papier
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
Demain y’aura mon nom dans le New York Times
Je n’attends pas l’aiguille je suis Voodoo Child
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3. |
Sous ma peau
03:09
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On s’est rencontré par hasard
Sur les ruines d’un ancien état
Quand on tenait rien pour acquis
Que les regards étaient secrets
Sous le vent la Rue du Repos
Saouls d’avoir voulu voir autre chose
Le gong a réveillé les fantômes
Le reste est conséquences et causes
On s’est rencontré quelque part
On avait rien à faire de plus
Que se demander s’il est tard
Que demain je reprends le bus
Tu m’es précieuse comme Cara
T’es plus précise que le miroir toi
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
Mais qui vivra verra
J’ai l’œil dans la médaille
Ça m’empêche pas de r'ssentir tout c’que j’éprouve pour toi
Et vu l’écart entre nous au raccordement des mois
J’ai du mal à m’dire que mes plus belles phrases sont de toi
Mais qui vivra verra
J’ai l’âme à ton image
On s’est rencontré par hasard entre le chaos des visages
Et vu l’écart entre nous et Dieu au 105ème étage
Ça sert à rien qu'je me cache car
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
Entre le chaos des visages
Tu vois sous ma peau
Entre le chaos des visages
Et vu l’écart entre nous et Dieu au 105ème étage
Ça sert à rien qu'je me cache car
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
J’peux pas faire autrement
Tu vois sous ma peau
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4. |
Hurricane
04:10
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Figure imposée
Faire du rap et percer
J’ai plus d’mille engins
Dans ma forteresse
Tout c’qui m’intéresse
C’est t’faire mal aux fesses
Pas très important
Si ce gamin perd pied
C’est qu’à vivre autant
En vrai il l’a bien cherché
En vrai il l’a bien cherché
Un mini verre de gin
Avec un peu d’tonic
Pour rincer ma figure iconique
Derrière la fenêtre j’vois des figurines comiques
Je sens qu’un truc is coming
J’fais des ricochets
Sur le Hurricane...
J’passe des bons week-ends
Minuit c’est cool j’les vois qui passent
Minuit c’est cool j’les vois qui passent
Dans des pirogues, avec des surfs
Moi j’ai pris tout un arsenal
Pour les tirer du bord du fleuve
Les gens d’mon âge ils font pas ce que je fais
Ils vont quelque part j’aimerais bien savoir où c’est
J’laisse les wagons dévaler le cours du temps
J’observe en fumant la brume au bout du quai
Les gens d’mon âge ils font pas ce que je fais
Ils vont quelque part j’aimerais bien savoir où c’est
J’laisse les wagons dévaler le cours du temps
J’observe en fumant la brume au bout du quai
J’étais parti fumer ma thune au bord des quais
Quand j’ai vu c’canon décaler Faubourg du Temple
Un Art t-shirt de Portishead et des meurtrissures sur les avant bras
AKG sur les tempes
Attachés dans ses cheveux longs des bouts d’tissus
Des fleurs qu’elle a arrachées sur des tombes
Le tout qui tombe en dessous du cul comme si ses idées noires
Avaient fait pousser des réponses et des questions
Sac de noeud comme ses lacets d’pompes
Bref, j’lui demande
Qu’est ce qui se passe ?
Elle me dit « Ça va »
J’lui réponds « Non »
Elle me dit « Si si »
J’lui réponds pas
Elle me dit :
Les gens d’mon âge ils font pas vraiment c’que je fais
Ils vont quelque part moi j’aimerais trop savoir où c’est
Les gens d’mon âge ils font pas ce que je fais
Ils vont quelque part j’aimerais bien savoir où c’est
J’laisse les wagons dévaler le cours du temps
J’observe en fumant la brume au bout du quai
Les gens d’mon âge ils font pas ce que je fais
Ils vont quelque part j’aimerais bien savoir où c’est
J’laisse les wagons dévaler le cours du temps
J’observe en fumant la brume au bout du quai
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5. |
Film sans budget
03:03
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Ma vie comme un film sans budget avec l’intro à la guitare
Petit d’honnête homme invisible reçoit mon corps en héritage
Je désire te donner tout c’que tu n’as pas vraiment mérité
Couché sous les lilas me sentirais-je en liberté ?
Le journal de Bridget le fils du preacher man c’est du passé
Les fins d’semaine rincé par le labeur et le goût du café
Chérie j’ai des choses à faire
Je dois consumer la mer
Condamner mes failles
L’oiseau renaît dans les flammes
L’oiseau renaît dans les flammes
Ma vie comme un film de gangster ou des connards embrassent ma bague
Le mépris c’est quand tu les aimes mes fesses que tu suces et qu’tu pars
Tout le monde veut manger je mets cinq étoiles au livreur qui passe
Pourquoi cela serait-il plus réel qu’une pizza qui parle ?
Savoir écrire c’est dire n’importe quoi sur un ton plus ou moins radical
1500 paires d’yeux devant j’ai l’air d’une fourmi à La Cigale
Tout ç’que j’fais a déjà été fait avant par Aznavour ou Big L
J’ai d’la chance j’aurais pu être un autre
J’ai d’la chance j’aurais pu être un autre
Chérie j’ai des choses à faire
Je dois consumer la mer
Condamner mes failles
L’oiseau renaît dans les flammes
L’oiseau renaît dans les flammes
Plus on m’aime et plus je me sens bien
Chérie j’ai des choses à faire
Je dois consumer la mer
Condamner mes failles
L’oiseau renaît dans les flammes
L’oiseau renaît dans les flammes
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6. |
Petit pan
02:43
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À la base je voulais juste être un autre
Là regarde ce qu’ils ont fait de moi...
Le destin qu’est ce que j’en ai à foutre ?
J’aurais pu faire du foot
Ça n’aurait rien changé d’grave
Je suis diamant dans un océan d’merde
Dont j’suis la conséquence même
Je danse en riant sur les ossements d’celles
Dont j’ouïe les bruissements d’sexe
Quand je descends d’scène
J’aime les ruissellements d’cernes
Qui gouttent jusqu’à la cime de tes seins
Ça m’coûte d’y repenser sans cesse
Pourtant j’y pense sans cesse...
J’ai le discernement d’ceux
Qui s’noient dans l’eau d’Celtz
Y’a quoi dans ta tête ?
Une passe isocèle sur un lit d’hôtel
On a grandi dans le désert affectif on sait respirer sous l’sable
Personne ne comprend nos désirs instinctifs de retirer full cash
Assis sur le petit banc des morts-jeunes j’t’écoute sans les sous-titres
Un petit pan de mur jaune j’m’écroule d’vant les urgences
Suis-je mort à jamais ?
Si oui tu m’auras jamais
Suis-je mort à jamais ?
Si oui tu m’auras jamais
J’ai les mots donc j’ai tous les pouvoirs comme si j’étais né tsar
Pourquoi tu m’demandes de te traiter t’sais bien qu’j’suis pas médecin
Ils parlent de musique ils savent faire qu’des plans d’tables
Ici même le Chaton à des dents d’sabres
Et ils la jugent parce qu’elle s’est tapé tout l’staff
Et ils le jugent parce qu’il a chnouffé 12 grammes mais, mais
On a grandi dans l’désert affectif on sait respirer sous l’sable
CFC immoral est l’effectif au goal y’a Zarathustra
La morale à cette histoire
C’est que pour les gens biens
Un petit plomb d’arme à feu sur tempe
Ça vaut tous les shampoings
Suis-je mort à jamais ?
Si non j’suis là pour toujours
Suis-je mort à jamais ?
Si oui tu m’auras jamais
Suis-je mort à jamais?
Si oui tu m’auras jamais
Suis-je mort à jamais ?
Si oui tu m’auras jamais
Suis-je mort à jamais?
Si oui tu m’auras jamais
Mais,
Tu m’auras jamais
Non,
Tu m’auras jamais
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7. |
Derniers dans le monde
02:27
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J’aime l’odeur des fusées qui décollent
Je vois s’éloigner les bâtiments
Mais dis-moi qui sème et qui récolte
Hein ?
On est les derniers dans le monde
On est les derniers dans le monde
On est les derniers dans le monde
Un regard à l’horizon
Des nuages en polygones
Derrière mes rideaux les pôles
Qui fondent
Des barbelés dans le cou
Des manies d’enfant sauvage
C’est pas la chute c’est le crash
Qui compte
On va tous au même endroit
Sans passer par l’même endroit
Personne sait rider la courbe
Du temps
On vit dans la mansarde
Aucun foutu plan stable
On est les derniers dans le monde
Videz les jerricanes
On est les derniers dans le monde
Plus de fric et d’armes
On sera si bien
Un dernier regard au loin
On est les derniers dans le monde
Videz les jerricanes
On est les derniers dans le monde
Plus de fric et d’armes
On sera si bien
Un dernier regard au loin
On est les derniers dans le monde
J’sais pas c’qui a au bout du bout
On est tous au chaud dessous
On est les derniers dans le monde
Je connais pas l’antidote
À c’qu’y’a derrière les rideaux
J’suis encore sur mon bigo
Je sonde
Je dis allô Major Tom
A l’ordinateur portable
Je m’explose à l’eau potable
Je range
Mes souvenirs et ma chambre
Des posters de Monica
Des maillots verts Konica
Je plonge
J’suis le dernier dans le monde
À voir que le ciel est gris
Pourtant c’est moi qui l’écris
On est les derniers dans le monde
Videz les jerricanes
On est les derniers dans le monde
Plus de fric et d’armes
On sera si bien
Un dernier regard au loin
On est les derniers dans le monde
Videz les jerricanes
On est les derniers dans le monde
Plus de fric et d’armes
On sera si bien
Un dernier regard au loin
On est les derniers dans le monde
J’sais pas c’qui a au bout du bout
On est tous au chaud dessous
On est les derniers dans le monde
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8. |
Crédits
03:42
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FICTIONS
Visa de catalogue qlima024
C’est un disque de Marc G Cannella sous le pseudonyme FILS CARA
Il se compose de 8 pistes.
Durée environ 25 minutes.
Musique originale de
Francis Gros, Simon-Gaspard Côte, Lucas Eschenbrenner,
Louis-Gabriel Gonzales, Marc Gros Cannella
Le son a été conçu et enregistré par Perceval Carré
au Studio Mastoïd à Pantin
Réalisation Louis-Gabriel Gonzales
Les prises de voix sont de Cédric Triay
Cédric Laban a joué les batteries pour Concorde, Hurricane et New York Times
Il est tourné en digital, mixé puis encodé à 24bits / 44100Hz par Ash Workman
aux studios Electric Beach à Margate, Royaume-Uni
Les bandes master ont été fixées par Alex Gopher
aux studios Translab, à Paris
FICTIONS a été produit par Antoine Bisou
pour la société Microqlima et les éditions For A While
Morgane Lagneau a supervisé la production
Elli Delsart et Valentine Feoux ont supervisé la mise en scène
et coordonné les mouvements généraux et particuliers du projet
Code d’enregistrement 36.63.72.911.68.88
FICTIONS est distribué par Idol
Antoine Bisou a conduit la direction artistique du projet
Melissa Phulpin en assure la promotion
Antonin Despins lui offre sa diffusion vivante sur scène
Il faut citer l’image, Andrea Montano a brillamment saisi la pochette
Pierre-Emmanuel Testard les photographies de presse
Garlone Jadoul a dirigé le stylisme
La Blogothèque,
sous l’oeil averti de Brieuc Segalen a opéré la captation de New York Times et d’Hurricane
à La Cité Fertile à Pantin.
Oscar Ferran et Felix Pozzo ont pris le son a cette occasion
La conception de ce disque n’aurait été possible sans l’aide inestimable d’
Alison Pittaro, Romain Daguet, aussi d’Olympia Production en les personnes de :
David Dupoirieux, Zoe Peronnet, Laure Kaya
Aussi de la famille Cannella, la famille Gros
D’Angelique Botti, Valentin Peirolo, Julia Canac, Hugo Courty,
Sayem et Benjamin, Prince Waly, Flo Bleu.e, Jesus de Nazareth,
L’impératrice, Jim Jarmush, Osha, Arnaud Deparis, Iggy Pop,
Freddy, Elga et Marc chez Soyuz, Zed Yun Pavarotti,
Guilhem du Fayet, Kassouri, Borges, Zwé
Enfin, sans le soutien éternel de Cara
Savoir écrire, c’est dire n’importe quoi sur un ton plus ou moins radical, ici, le 29 mai 2020,
cette phrase n’a jamais eu autant de sens.
Ainsi soit
FICTIONS
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